lundi 30 août 2010

JOA Day3 et réflexions philosophiques

Nous sommes finalement 30 à se présenter, un joueur ayant décidé de ne pas venir gambler ses quelques 8000 jetons restants.
Un tableau à l'entrée affiche le classement des joueurs par jeton et je suis fièrement 29/30.. Même si l'ego est important, peu m'importe ce ranking, seul mon tapis par rapport aux blindes compte.

Je retrouve donc mes 33 000 jetons avec des blindes 800 / 1600 Ante 100. Je ne peux pas faire grand chose avec ce montant, je vais être obligé de jouer serré en vivant le martyr du short stack, martyr grandement mérité par mes grosses fautes de la veille.

Je relance deux fois la même main : AJ et gagne preflop puis à la rivière après un check sur toutes les streets d'un flop inexistant. La traversée du désert arrive, les blindes grignotent mon tapis et je descends à 19 000. J'ouvre KQ au cut-off après que toute la table a passé, le bouton me relance. Il a le même tapis que moi et vient de perdre 3 coups de suite, je n'hésite pas une seconde et tente le resteal : j'envoie tapis, il paye avec AJ et je sors du tournoi 28ème sur 100..

J'ai perdu ce tournoi au jour 2 (voir CR) à cause de mon manque de patience dans la longueur. Leçon à méditer.. Mais plus généralement voici ce que m'inspire cette semaine de tournoi :
  • "Tournament sucks".. Énorme déception de passer 3 jours enfermé dans une salle pendant 10 heures et de ne pas finir payé. Contrairement au cash game où une recave est toujours possible, ici pas d"échappatoire... Un aspect insoupçonné de ma part est la contrainte journalière de venir à table. Je m'explique, en cash si je n'ai pas envie de jouer où qu'un repas avec des amis se dessine, j'annule ma soirée poker. Ici lorsque l'on a payé 2500€ de buy-in et bien aucun moyen de se laisser aller. J'ai quand même un fond d'amertume qui me pousse à dire cela, mais je préfère le cash et ce n'est pas une nouvelle pour moi !!
  • "Building a Guiding Coalition".. Première fois que je me déplaçais en groupe. Vieto, LeVietf0u et Eva étaient sur place et cela a fait 99% de la réussite de la semaine. Aventure humaine car je ne connaissais que peu ces deux joueurs de poker mais aussi pokéristique. Utile de voir ses amis vous supporter, vous critiquer. Bref, un grand moment ponctué de belles soirées Cannoises.. Vieto / Moi / Eva

    Vieto / LeVietf0u / Moi
  • "Poker Pro Life is not easy".. Lorsque je regardais les pros jouer, perdre, discuter entre eux et partir de la salle pour se relancer dans le Partouche à Cannes, j'ai été fort étonné.. Je pensais rencontrer des gens très sûrs de leur jeu.. Mais je n'arrive pas à enlever les images tristes de visages fermés échouant au Day1 ou 2..Je pensais (Et je pense encore) que ce résultat est bien infime sur une année et que la variance est encore plus énorme en tournoi qu'en cash game.... Mais les faits sont là, certains rentrant chez eux, les épaules enfoncées dans un vague tee shirt à l'image de leur sponsor. La pression qu'ils subissent est peut être finalement bien supérieure à ce que je présupposais..

CASH IS LIFE !!

Keep Going

dimanche 29 août 2010

JOA Day 2


J'arrive donc en pleine forme à 16h30 pour jouer le Day 2 de ce tournoi.
Première table plutôt agréable et facile, un seul jouer sort vraiment du lot et a un tapis énorme. il pratique très souvent le 3bet/4bet et nous sommes les uniques joueurs à rentrer dans 50%des coups.
Nous sommes chacun de part et d'autre de la table et évitons les grosses confrontations, je lui passe un gros bluff avec 66 sur un board K27A5.
Quelques coups sans intérêt plus tard, je suis à 105 000 et change de table.

Je retombe dans un piège avec Jackadi, Dromz et Idriss AMBRAISSE. Je reste calme et grappille quelques 20 000 jetons en mettant la pression en position avec ce qui est un des plus gros tapis à ce moment du tournoi.

Ce n'est pas sans me déplaire que l'on me demande de rechanger de table après avoir fait 2 orbites de blindes au plus.
J'arrive donc avec 130 000 sur une table que je ne quitterais pas avec Xavier DETOURNEL et DoYouBelieve.

Et là première grosse bêtise. Les blindes sont 500/1000. Xavier relance à 3000, suivi 2 fois. J'ouvre KJ en BB et je complète à 3000. Idiot de jouer hors de position cette main sans avoir sur relancé.. Le flop affiche : J83. Et là certainement désireux de donner mes jetons, je pars pour un check raise plutôt que de miser. Tout le monde checke et la turn affiche un 4. Ravi de m'enterrer dans mes conneries je maintiens ma ligne "Iveyienne" et continue de checker pour relancer toute mise. Un joueur d'Uriage plutôt serré mise 8 000 dans 12 500 et je relance très fier à 24 000. J'entends tapis pour 12 000 de plus que je paie instantanément pour voir 88 remporter le pot et me priver de quelques 39 000 jetons.

Impressionné par mon style inimitable, je continue sur la main d'après avec 98 en petite blinde. Relance d'un régulier Parisien à 2800 suivi une fois et je complète pour voir A76. Je mise 60% du pot sur le flop, turn J je continue à 60% et m'enterre avec encore 60% de mise sur une river complètement anecdotique payée instantanément par mon adversaire..

Je regarde hagard mon stack de 70 000 et je décide d'aller me promener un peu, complètement en tilt.. C'est là où on s'aperçoit que tout va vite, très vite, trop vite..

Quelques rencontres défavorables plus tard avec un jeu pourtant resserré et correct, je finis à 33 200 ce Day 2 où nous ne sommes plus que 31 joueurs. Les blindes seront demain de 800/1600 Ante de 100.

Je m'en veux terriblement, j'ai eu du mal à grappiller des jetons et j'ai tout lâché comme un bleu sur 2 coups stupides..

mercredi 25 août 2010

JOA Day 1


Après une belle soirée de cash game racontée dans le post précedent, je pars grinder un peu la 2/4 du casino d'Antibes avec LeVietf0u. Table calme, où Pierre met l'ambiance en relançant toutes ses mains (ou presque) et en montrant des gros bluffs. Je ne suis pas très concentré comme toujours quand je descends de limite. C'est assez marrant ce syndrome prétentieux qui consiste à ne pas jouer son "A" Game car on estime que l'enjeu est faible.

Bref, en 3h je perds 250€ en jouant ce qui doit s'approcher de mon "Z" Game. Nous repartons le soir pour le Palm Beach à 5/10 et joue un jeu solide et sérieux et repars (encore) avec 1300€ de gain. Bref, j'ai financé mon tournoi à 2500 à hauteur de 2350, ce qui me le laisse à 150€. Bon Deal !

Le lendemain, le shuffle and deal est déclamé par le floor à 16h30. Nous sommes 100 à prendre le départ de ce deep stack de 30 000 jetons structure EPT. Il y a du monde au balcon :
Idris AMBRAISSE
Guiseppe ZARBO
François MONTMIREL
Sylvain LANTERNIER
Pierre CALAMUSA (LeVietf0u)
François TARDIEU
Eric HAIK
Roger HAIRABEDIAN
Marc INIZAN
Xavier DETOURNELLE
Paul TESTUD
Mickaël AZOULAY
Clément THUMY
Tristan CLEMENCON
Antonin TEISSEIRE
Jean-Paul PASQUALINI
David PECHEUR

Et Manu et moi bien sûr !

Première table très dure pour moi avec INIZAN, PECHEUR, Pierre et un reg Parisien dont le nom m'échappe.. Ca relance et sur relance dans tous les sens. J'ai vraiment du mal et je perds 5000 en quelques heures avant de changer de table.

Deuxième table plus calme, PASQUALINI est sur ma droite (chic j'ai la position) et le reste des joueurs est moins expérimenté. C'est parfait pour moi, j'ai perdu beaucoup de confiance et je vais pouvoir un peu replacer mon jeu. Quelques coups gagnés sans grand intérêt et là LA MAIN du tournoi.

Un joueur relance UTG à 600 sur des blindes 100/200 payé 4 fois, j'ouvre 98 au cut-off et je paie. Flop T76. Il envoit 80% du pot, je le sur relance au triple, il paie.
Turn : 7 (!! quinte flush). Il checke, j'envoie la moitiée du pot. River : K.
Cette carte est parfaite pour moi car s'il a A il aura couleur max. Il checke en étant visiblement content de voir cette river. Je met la moitiée du pot car je sens qu'il va relancer à tapis, ce qu'il fait instantanément et évidemment je paie. Il ouvre KK pour full river.

J'ai vraiment conscience que ce coup est plus qu'une rencontre car peu de joueurs auraient continué après la turn.. Mais good for me ! Je passe à 65 000. Je grinde un peu et monte à 70 000. Un coup avec PASQUALINI : j'ai 77 sur des blindes à 100/200, il suit en début de parole, je relance à 650 derrière lui et le bouton suit ainsi que PASQUALINI. Le flop affiche 654, il mise 80% du pot, je le relance au triple, il paie, nous sommes en Head's Up. Turn : 8. Il mise 200 dans un pot de 5 500 environ.. Je le relance à 3500, lui me sur relance à 9000. Il est possible qu'il ait 97, je paie juste. River : 5. Il remise 200 et je tank un moment. Ma ligne de jeu peut tout à fait représenter brelan au flop mais pas la sienne, je peux donc tout à fait envoyer une mise énorme en overbet à la river qui lui sera difficile de payer avec la doublette du 5 (je le couvre légèrement).. Mais je reste conservateur et me contente de payer, il ouvre 75 et nous partageons le coup.

Changement de table, je me retrouve dans une atmosphère ultra bruyante avec plein de joueurs de la 5/10 du Palm Beach, ça parle, ça chambre dur! Table plutôt facile sauf un reg qui a un gros tapis et qui joue un poker solide avec beaucoup d'humour ce qui ne gâche rien.

Un joueur avec un tapis de 70 000 (bien bien au dessus de l'average et dans la zone ultra confotable des 200BB), décide de payer les relances dans le noir. Il paie même le tapis d'un joueur de 21 000 jetons avec K7 vs KK qui ne change rien. Je le prends un plein bluff et le paie avec juste AK qui n'a pas trouvé son flop et remporte un pot de 30 000.

Fin du Day 1, il est 2h00, je suis crevé, il reste 75 joueurs. Le tapis moyen est de 40 000 et je finis à 85 075 avec une bonne journée de poker.

Mes enseignements de ce Day 1 :


  • J'ai été paralysé par des joueurs qui me surpassent techniquement et mon égo est touché, je suis vraiment décidé à travailler mon poker plus sérieusement.

  • Le tournoi est long et je suis épuisé, je trouve que j'ai bien géré cette partie en n'hésitant pas à me lever après un gros coup (positif ou non) afin que mon jeu n'en pâtisse pas.

Keep Going


dimanche 22 août 2010

JOA Poker Tour à Antibes


Allez c'est parti, nous voilà à Antibes avec Vieto et LeVietf0u pour une semaine de poker. Enfin une semaine, si je survis à ce tournoi.



Buy-in 2500€, structure EPT sur 5 jours : 30 000 jetons levels de 60 minutes puis de 90 minutes dans la 2ème partie du tournoi.

Pourquoi ce choix qui n'est pas très sage en gestion de bankroll?
Tout simplement pour le fun de se retrouver entre potes et de passer un bon moment.

Entre le satellite à 350€ et le cash, j'ai choisi le cash! Les parties à 5/10 du Palm Beach sont d'habitude assez juteuses et je pense que j'ai plus de chance de financer mon buy-in de cette façon, plutôt que de me lancer dans un satellite structure boucherie.

Hier donc, petite soirée cash game au Palm Beach. Accueil déplorable dans ce casino, Vieto a une carte Partouche périmée et le gentil Monsieur de l'accueil lui parle comme à un écolier surpris en train de copier sur son voisin.. Arrivée à la Poker Room, le Poker Manager me demande si je connais le principe du poker, je lui dis que j'ai déjà joué ici et il me rétorque "Non c'est pas vrai, je ne vous ai jamais vu". Il est mignon ! Je lui réponds "Il y a 2 ans, j'ai passé une semaine de poker dans votre établissement" et là hagard il me dit "Le nouveau responsable, c'est moi!". T'inquiète pas Billy The Kid, on a bien compris que le chef c'était toi, maintenant si tu pouvais éviter d'uriner sur mes chaussures neuves pour marquer ton territoire, j'aprécierais.

4 tables à 5/5 (250/1250) et une table à 5/10 (500/2500). Je me pose à 5/10 avec Vieto et LeVietf0u et Adil se posent à à la 5/5. Moment convivial, les tables sont dehors, je me retrouve dos à dos avec mes potes et à côté de Vieto. On peut fumer, vision idyllique des îles de Lerins. Bref, endroit magnifique pour faire une belle partie.

Il est 23h, nous jouerons jusqu'à 2h avant d'aller célébrer la dernière nuit de la boite du Palm Beach (VIP Room). Autour de la table, cela joue de façon peu commune sans que cela ne soit une boucherie. Un Russe avec un style indéfinissable crushera la table avec un good run impressionnant (3 brelans, 3 couleurs, une ventrale qui rentre) et affiche au moins 8000€.

Quant à moi, j'aurais la chance de toucher 2 fois les rois et 1 fois les As, que je jouerai de façon très classique et je repars avec un bénef de 1310€ qui m'aidera grandement à payer mon buy in.

Si je fais le point sur ce casino à part les accueils à l'entrée et à la poker room, le personnel n'est ni sympa ni antipathique, l'endroit est magnifique et les joueurs tout à fait abordables. A recommander en se préparant à passer l'examen initiatique. Rien d'extraordinaire, il suffit de se projeter en arrière et de se dire que lorsque que l'on a intégré une prépa, on a eu du miel sur la tête et que pour les heureux qui ont fait leur service militaire, ils se souviennent sûrement des heures passées à mesurer la cour avec un coton tige. Et bien au Palm, c'est pareil, au début ça fait un peu mal, mais après ca vaut le détour..

Ce soir, on y retourne! Allez plus que 1200€ et on y est !

Sinon, le JOA paraît sympa comme tournoi, pas de prize pool garanti mais a priori autour de 150 joueurs ce qui devrait assurer 75 000€ à la gagne..

A suivre.. je vous tiendrai au courant.

Keep Going !

PS : Oh une plaque qui est plus grosse que ma bankroll.. Tapis! Payé! Ok broke ! (la photo est mauvaise mais on lit bien 500 000 !!)

mercredi 11 août 2010

Le Kaizen, le système américain et le Poker

Le Kaizen est plus une philosophie qu’une méthode d’Amélioration Continue. Utilisée en Entreprise, elle fût l’arme fatale de l’industrie automobile Japonaise contre son homologue Américain General Motors qui lui prônait des méthodes d’amélioration par percée. Là où nos collègues de Detroit gérait le progrès en s’engageant sur un résultat SMART (Spécifique, Mesurable, Atteignable, Réaliste et Temporisé), les Japonais eux se contentait de définir et de mettre en place le Kaizen. Le Kaizen est une amélioration simple et lente, immuable en ce sens là qu’elle ne s’arrête jamais. Mais surtout pas temporisé ni associée à des objectifs. Lorsqu’on demandait à un directeur d’usine disciple de Shingo quand est-ce qu’il atteindrait la vision industrielle qu’il s’était fixée, il répondait qu’il n’en savait rien, que cela n’arriverait peut être pas sous son « mandat », mais qu’il est évident que Toyota deviendrait à terme meilleur que General Motors. Les Japonais ont une visualisation complètement différente du temps, pour eux seul le moment présent existe et ce qui compte est ce que l’on fait tous les jours, nous occidentaux aimons nous situer sur une ligne droite avec une flèche matérialisant le passé, le présent et le futur. Le résultat a été évidemment dramatiquement en faveur des Japonais et toutes les industries modernes actuelles ont fait du Kaizen une approche systématique voire systémique.

Si on applique cela au poker, en tant qu’occidental il m’est beaucoup plus facile de me motiver en me disant qu’en décembre je jouerai à 10/20 en Live qu’en me demandant tous les jours ce que j’ai modifié dans mon jeu et qui contribue à ma progression. Après mûre réflexion je pense que je me fourvoie et que la clé est belle est bien de se soucier uniquement de ses progrès plutôt que de ses résultats…

Certes, voir sa bankroll fondre comme neige au soleil et se dire que l’on a appris énormément est paradoxale voire très inquiétant. Ce n’est finalement juste qu’une question d’objectif… Le mois dernier je suis monté à Paris pour faire un peu de cash, je me suis retrouvé avec une tonne de pros à ma table et j’ai vite compris que mon niveau était trop faible pour espérer repartir avec des gains conséquents. Finalement je suis resté à table, ai perdu des sommes importantes mais ai récupéré aussi des questions sur la façon de jouer, des interrogations qui soumises à mes amis m’ont fait progresser ou du moins toucher du doigt des concepts qui m’étaient inconnus.

Pratiquement, comment vais-je travailler mon poker ?

J’ai toujours été en faveur du pilotage visuel en entreprise. Cette approche ultra simple recense :
• Une fixation d’indicateurs éventuellement assortis d’objectif (Japonais ou Américains) = Leading indicators = indicateurs directement liés au résultat
• Des indicateurs ou constats ou remarques ou questions visant à améliorer tout ou partie du processus poker mais pas forcément sur le court terme = Lagging indicators = indicateurs de moyen

Plus clairement voici une photo de mon cher tableau placé stratégiquement dans ma cuisine.


La première partie affiche les résultats bruts : gain ou perte/type de table/cumul. L’objectif est ce que les Américains appellent « Facing to the brutal facts » : en clair afficher sans détours les résultats même s’ils sont mauvais. J’y associe mentalement une espèce de « Drill » qui consiste à voir tous les jours mes résultats et à les assumer : je joue bien/je joue mal/je perds car j’ai fait des sessions dites « apprenantes » et que j’en assume les pertes.

Les autres parties plus qualificatives englobent les points positifs et négatifs de mon jeu. A titre d’exemple on trouve le 3bet hors de position après un limp qui permettra de moins subir le déficit de position. On voit aussi la classique précipitation de début de partie provenant de la démoniaque envie de jouer au poker et qui me pousse souvent à faire des moves inconsidérés en début de session.

La partie question liste les interrogations sans réponses : une main en particulier ou un thème.

Enfin les leçons du mois sont les réelles progressions dans mon jeu et ce que je veux ancrer comme amélioration.
Ce tableau doit être animé, chose que je fais avec mon groupe de travail poker en repassant toutes les rubriques et en travaillant avec eux sur les questions et les leçons du mois.

Suis-je Japonais ou Américains ? Mon côté occidental me ferait plus pencher pour un Californien mais force est de constater que ce qui me fait progresser est une somme de petites leçons journalières et de petites actions travaillées au cours de mes sessions et certes pas la vision d’une belle courbe bankrollienne ascendante.

En tout cas je pense avoir trouvé une méthode simple de progresser…

Keep Going.

PS
Oui il faut changer la tapisserie de ma cuisine mais je ne suis pas bricoleur. Wtf !!

mercredi 4 août 2010

Essaouira



Trip sportif à Essaouira au Maroc!
Bientôt 2 semaines que je n'ai pas touché une carte, mais je ne le regrette pas..

Essaouira est sur la côte Atlantique, environ à la même latitude que Marrakech, lieu de villégiature des Marocains mais surtout temple du kite et du windsurf. 27 jours de vent par mois. Enfin paraît-il ! Premier bad beat avec une semaine de pétole pure, vent force 2 maximum puis semaine musculation gratuite avec force 5.. Pour ceux qui n'ont pas idée que ce que force 5 veut dire, en gros il est impossible de rester sur la plage pour bronzer, les casquettes s'envolent, les fumeurs voulant allumer une cigarette doivent se munir d'un lance flamme...

Première phase dans les bars étagés en terrasse où le mojito est roi, musique latino-house par les DJ locaux la plupart du temps accompagné par un jumbé (à la Nebat Drums pour les intimes).


J'ai pu ensuite m'arracher les mains sur le wishbone avec un vent à décorner les boeufs :



Ahh vacances quand tu nous tiens..