mardi 23 mars 2010

...Tilt ou fatigue ?...



Les deux mon colonel.

Depuis que je note tout (Mai 2009), j’analyse au mois le mois mes sessions. Prenons un peu de recul ! Dans ce post, je ne m’intéresse uniquement aux sessions perdantes, soit 21% de mes aventures casinotesques.

Si je vous pose la question, quel est le Pareto de mes sessions perdantes?, comme ça, là, tout de suite. Et bien instinctivement, je dirai : Malchance / Pas de jeu / Mal joué / Mauvais choix de partie..
En fait, après l’analyse nous avons :
80% des sessions perdantes est dû à un mauvais état psychologique (tilt ou fatigue)
20% l’est pour de mauvais choix techniques de jeu ou tout simplement car les autres joueurs avaient un niveau bien meilleur au mien, donc quelque part une résultante d’un mauvais choix de partie.

Revenons donc sur ce fameux état psychologique. Là encore, je vais vous embêter avec mes mathématiques :
60% car je joue fatigué
40% car je suis en tilt alors que je ne pense pas l’être.

Jouer fatigué ? Quelle idée ?
Quand on travaille la journée, que l’on part au casino en sortant de son bureau, que l’on joue cinq heures en moyenne, qu’on dorme ensuite quatre heures pour repartir travailler, que l’on répète cela trois ou quatre fois dans la semaine, et bien le résultat se fait sentir.. Le problème à résoudre devient alors comment concilier vie professionnelle, vie privée et vie pokéristique ??

Le tilt ! De nombreux ouvrages l’expliquent, disent clairement qu’il faut s’en méfier comme de la peste, qu’il faut s’aérer, se promener ou arrêter la session. Par contre, rien ne dit (ou alors merci de me donner le titre du livre) comment le détecter. Là vous me prenez pour un attardé qui a été démoulé trop chaud ! Oh l’autre Hé, il ne sait même pas quand il est en tilt, what a fish !. Et bien oui je l’avoue.. Au début c’est simple, la première paire d’As craquée, on se lève, gesticule, grommelle et parfois on s’en prend au croupier (souvent même).. Ensuite, on progresse, on reste calme, on va même jusqu’à dire bien joué à un fish qui a craqué AK sur un board AK72 avec 87 quand un 7 tombe sur la river.. Et oui au nom de notre bonne vieille loi des grands nombres, cela est de notre intérêt qu’il continue de jouer ainsi. Et là, nous avons repris notre place à la droite de Dieu IVEY au temple du poker, nous avons tout compris et savons combattre le tilt..

OUI MAIS !

Avez-vous clairement analysé ensuite les décisions que vous avez prises après un bad beat, dans ce soi-disant état cathartique de l’ermite bouddhiste ? Et bien moi oui ! Et ce n’est pas brillant ! Le pire c’est que le changement est faible, insidieux et a des conséquences. On s’était fixé de ne pas suivre des sur relances avec des connecteurs ? Et bien là, cela change, c’est normal la loi des grand nombre va se rétablir sur cette main et miracle nous allons floper une quinte flush. Toutefois, nous ne suivrons pas une mise de continuation au flop, sage que nous sommes. Alors que dans un état de tilt complet nous aurions fait un check raise sur un flop AAT rainbow. En fait pour résumer les écarts de conduite deviennent moins francs mais ne disparaissent pas…

ET DONC

En ce qui me concerne, je ne jouerai que deux fois en semaine, le mardi et le jeudi. En cas d’impossibilité, je ne jouerai jamais deux soirs de suite, histoire de bénéficier d’une vraie nuit de sommeil..C’est marrant de parler de ce fameux « edge » dont parle Lee "final table" NELSON lié à l’hygiène de vie, au biorythme. Il est d’ailleurs vertement critiqué par nombreux qui regrettent le temps où le poker se pratiquait complètement ivre en ayant passé une nuit blanche. -Sans compter les « vitamines » que prennent la plupart des joueurs et qui accélèrent le rythme cardiaque-. C’est vrai que l’on réfléchit bien mieux aves des battements à 150 et une tension de 15/8..

Pour le « tilt insidieux » plus connu sous le nom de « canceriotus nikoumoukus », je n’ai pas de solution, mais j’ai un mini edge sur lui car je connais son existence…

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